vendredi 9 septembre 2011






jeudi 8 septembre 2011

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.                                   Johnny Sept-Lunes

Le troisième soir il pris une profonde inspiration et se tourna vers Jack :
_ Permets-moi de te parler de mon nom : Sept-Lunes. J’ai ajouté le Johnny quand l’homme blanc est venu parce que j’ai jugé que cela faisait jeune et séduisant. Mais cela ne m’a rendu aucun service. J’estime aujourd’hui qu’il est mauvais de fabriquer des noms, mais je conserve les miens pour me rappeler que l’on doit vivre avec ses erreurs. J’ai gagné mon nom de Sept-Lunes pendant mon apprentissage de docteur. Je partis seul, un jour, pour découvrir mon nom dans une vision. J’errai, sans nourriture, durant trois jour. Une semaine. Rien ne se produisit. Le septième jour, comme le soleil effleurait la mer, je fis la rencontre d’un groupe de jeunes femmes d’un autre village qui cueillaient des baies et des roseaux. C’était une tiède nuit d’automne. Elles avaient installé le camp au bord d’un cour d’eau, elles faisaient cuire un gros saumon. Elles avaient du pain de gland et des baies. N’as-tu jamais ressenti dans ta vie que la faim devient plus intense lorsqu’elle est sur le point d’être assouvie ? Je me joignis à ces jeunes femmes et nous festoyâmes… Et, cette nuit-là, tandis que la pleine lune parcourait les cieux, je fis l’amour avec chacune d’entre elles et, avec chacune, je sentis la pleine lune brûler dans mon corps. Je sentis une vaste lumière nacrée exploser à l’intérieur de ma tête – sept jeunes femmes : sept lunes.
            Il s’interrompit, souriant dans le crépuscule.
_ Ton whisky… quatre lunes, peut être cinq.
L’oiseau Canadèche
Jim Dodge




mercredi 7 septembre 2011

Parait que la beauté est dans l'oeil de celui qui regarde